Le courant de pensée le plus répandu dans la société vampire est celui de l’Invicta. Il est enseigné comme une doctrine aux nouveau-nées dès leur éveil. Chaque vampire se doit de suivre cette manière de voir le monde de la nuit, sous peine de sortir des rangs de la société par la petite ou la grande porte, avec les pieds devants. Plus de soixante-quinze pourcents de la population raisonnent ainsi et suivent les règles édictées par les acolytes originels. On y trouve essentiellement des vampires de plus de trois cents ans et leurs infants qui sont endoctrinés et qui doivent les servir à jamais. Dans ses familles de vampire, tout le monde se doit de respecter le roi, mais également ses ainés directs. Avec l’âge, les vampires obtiennent du pouvoir, mais les originaux demeurent à jamais les maitres incontestés. Il est donc très difficile pour un jeune vampire de gagner du pouvoir, car il doit attendre que ses ainés meurent dans des luttes fratricides ou qu’ils se suicident de la pression de leur éternelle danse.

Les ainés ont bien conscience de cet état de fait et c’est pour cela que des récompenses de fidélité sont régulièrement offertes aux plus méritants pour entretenir ce lien de dominance sur eux. Il peut s’agir de simple bien, des terres, des responsabilités, l’autorisation d’engendré ou de détenir des esclaves ou une forme limitée d’indépendance. Il peut également obtenir des titres de noblesse comme au moyennage. Les vampires de l'invicta adore l'étiquette et les courbettes. On aime appeler les barons et les ducs part leur titre plutot que par leur nom. Cela montre leur supériorité à quiconque n'en a pas conscience.

Un nouveau-né est pris en main dès son éveil sous la responsabilité de celui qui l'étreint et sera sous surveillance constante pendant un temps qui varie selon la résistance qu’il émet à se mouler au monde de la nuit. Au bout de cent ans, on estime si le vampire est jugé suffisamment fiable pour continuer à exister. Les plus rebelles sont simplement éliminés par leur ainé direct ou banni à jamais.

En échange de sa fidélité, un vampire de l’invicta obtient un statut de citoyen vampirique. Cela comprend le droit de se nourrir et de profiter des bars et des interactions sociales avec les autres aristocrates, mais également avec le temps d’obtenir ses propres biens comme des esclaves personnels où un domaine. Dans Vampire society, tout le monde est continuellement jugé par les autres, la pression sociale est énorme si on dépasse d’un millimètre de travers la ligne directrice qui nous a été indiqué de suivre.

Un ainé étant responsable de ses infants aux yeux du roi (ou de sa reine), il va de soi que les jeunes vampires sont élevés à la dure s’ils ont un comportement rebelle.

C’est à partir de cent ans qu’un vampire est jugé fiable de se mouvoir par lui-même parmi l’aristocratie de ses ainés. Il peut alors librement parler avec d’autre vampire que son ainé direct sans que celui-ci soit invité à le faire.

Dans les réunions de vampire, les plus jeunes doivent faire vœux de mutisme pendant que les ainés s'expriment librement entre eux. La moindre question ou messe basse peu entrainée des répercussions violentes ou à une vie d'exile.  

Bon nombre de vampires se résigne très vite à ne voir ce courant de penser que comme la seule voie possible pour obtenir un jour un peu de liberté, car leur ainé sont vraiment inflexibles avec eux. La pression de la mort ou de la souffrance, voire une éternelle solitude, est un bon moteur pour museler un immortel. Cette période de fidélité extrême est tellement longue et pesante pour un jeune que quand un vampire se voit le droit d’Infanté, il exerce à son tour cette pression sur ses propres Infants. C’est une façon pour lui de profiter de la vie en ayant maintenant du pouvoir sur quelqu’un. Ce besoin de domination étant de nature vampirique, les acolytes originels savent que c'est ainsi qu’ils arrivent à tenir le troupeau stable et fidèle. À l’instar d’un homme qui maltraite ses enfants, car son père l’avait maltraité dans sa jeunesse, il perpétue ce mode de fonctionnement avec sa progéniture.

Les vampires de L’invicta sont endoctrinés et malheureux dans leurs majorités, chacun rêve d’un pouvoir ou d’une liberté qu’ils n’obtiendront qu’avec des siècles de servitude et d’attente, mais au moins, ils peuvent jouir de la civilisation de leur ainé.

D’autres se complaisent de ce rôle qui leur a été donné et jouisse d’un ainé aimant et n’aspire à aucune progression sociale supplémentaire, mais c’est assez rare, car la nature vampirique cherche toujours à dominer autrui. C’est là où les autres races morflent le plus souvent.

Les on-dit, les trahisons, les dénonciations et les mensonges sont un mal majeur de ce courant de pensée. C’est le jeu que chacun utilise pour tirer la couette du pouvoir vers soit afin de se grandir ou de rabaisser l’autre auprès d’un autre ainé.

Par nature, l’Invicta étant le seul courant de pensée légal et dominant, on considère que chaque vampire doit suivre cette doctrine jusqu'à la fin de son éternité que se soit dans ses gestes mais également dans ses entrailles. Il ne peut en être autrement !