Progressivement, la déchéance, la luxure et la dépravation s’installa dans l’ordre vampirique à un point tel que la société entière a bien failli, une fois de plus, être dévoilé au grand jour. On était bien loin de la chevalerie que les humains commençaient à établir aux prémisses de la renaissance. À la place, on préférait rester aux bonnes vieilles orgies romaines et à la barbarie du Moyen  ge. Les vampires mirent du temps à comprendre leur décalage avec les hommes et cela provoqua bon nombre de changements radicaux parmi eux qui ne furent pas au goût de tous. Le premier à mettre sur la table ces différences s’appelaient Dracula.
Pour lui, l’ancienneté du sang et la religion ne suffisait pas à définir un vampire moderne, il fallait aussi qu’il ait une forme de droiture et qu’il explore au plus profond de son être le pouvoir qui sommeille en lui afin d’évoluer avec son temps, afin qu’ils puissent jouir au maximum des beautés de ce monde autrement que par la luxure.
Dubitatif, l’ordre de l’Invicta le laissa néanmoins faire afin qu’il montre aux autres ces fameuses nouveautés qu’ils n’offraient pas actuellement à leurs infants. Ils devaient bien reconnaitre qu’ils avaient déjà eu tort dans le passé au sujet de la Sanctea, ce qui donna beaucoup de pouvoir à Dracula qui eut l’opportunité de faire ce qu’il voulait. En réalité, il n’aspirait en rien à améliorer la société vampirique, il désirait simplement prendre le pouvoir aux acolytes originels. Sa stratégie était simple, occupé la nouvelle génération de vampire à découvrir leur nature profonde afin de devenir leur nouveau maitre.
La Sanguinea n’était rien de plus qu’une secte, qui prétendait offrir à ses fidèles des pouvoirs sur le long terme en échange d’une dévotion supérieur. Du nombre important de ces praticiens, Dracula obtient énormément de renommer, ce qui ne fut pas au gout des acolytes originels qui voyait ses infants progressivement s’absentaient de leur cour pour faire des choses qu’il ne comprenait pas eux-mêmes.
L’arrogance et la roublardise de Dracula finit par causer sa perte. Le conseil de l’Invicta le condamna à mort pour avoir tenté de prendre leur pouvoir. Le mal était fait et malgré ses frasques et ses illusions, Dracula n’avait pas moins raison sur un point, les nouveau-nés avaient la possibilité de développer leur pouvoir du sang au travers de rituel lugubre et d’acte encore plus odieux.

L’ordre de la sanguinea fut banni de l’ordre des vampires et ses membres condamnait à mort s’il envisageait de continuer ces pratiques. Il y eut un véritable génocide et une grande lutte interne parmi les vampires, mais l’ordre fut officiellement dissous après l’exécution d’une bonne centaine d’entre eux.

La tête du serpent coupait, il ne se contenta pas de mourir et repoussa à l'abri des regards. De ces pratiques païennes n'acquit la diablerie et les rituels de sang. L’invicta considère cela comme un péché originel aux originels. Ainsi n'acquit la quatrième lois vampiriques.

- Pratiquer la magie du sang, tu ne devras.

La paix fut de courte durée, car des expériences interdites que Dracula avait mené jailli un nouvel ennemi. Des loups avaient été contaminés par le sang de ces expériences et certains d'entre eux avaient été libérés sur l'espèce humaine. Le conseil de l'Invicta dut intervenir, mais malgré tous ses efforts pour détruire la menace à la source, les loups garou venaient de naitre.

Ces êtres mi-homme mi-loup furent enchainés tels des chiens dans d'énorme niche en fer. On ne comprenait pas vraiment pourquoi la lune déployer leur vraie nature destructrice, ni pourquoi ces humains n'étaient pas immortels comme les vampires, mais il demeurait une menace pour la mascarade.

En bien plus grand nombre, les vampires prirent facilement le dessus sur eux pour en faire d’eux leurs esclaves personnels. Idéal pour les travaux difficiles et une main d’œuvre bien plus résistante que les humains traditionnels. De plus, le gout de leur sang offrait des perspectives de saveur aussi épicée que virulente.